On sait bien qu'au pays des cigales, le mistral et la tramontane escagassent comme émoustillent l'amateur de Pastis.
Eh bien, un brin plus haut, sur les côtes de l'Armorique, c'est un vent que le pêcheur d'ormeaux appelle le Gwaldingo qui entraine l'estivalière rêveuse dans une transe chorégraphique à faire pâlir les ballerines du monde entier.
D'autres pratiquent cette danse sur des planches qui glissent sur la mer…
Tout cela laisse le siroteur de Chouchen très perplexe : alors qu'ils disent venir dans nos contrées pour se reposer, pourquoi ces vacanciers éprouvent-ils toujours et encore ce besoin de s'agiter ?
© Jean-Marin Wibaux
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